Afin de lutter contre la propagation du VIH-SIDA, le Réseau national pour une grande implication des personnes infectées par le VIH dans la lutte contre le VIH/Sida au Burkina Faso mène un combat dans la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, l’autre mode de contamination du VIH-SIDA. Avec de bons résultats !

Le VIH SIDA demeure un problème de santé publique au Burkina Faso.
Selon les données de l’ONU-SIDA, le taux de transmission du VIH SIDA mère enfant demeure élevé au Burkina Faso, de l’ordre de 5%, un taux qu’il jugé inquiétant par les acteurs qui interviennent dans le secteur.
C’est dans un tel contexte que le Réseau national pour une grande implication des personnes infectées par le VIH dans la lutte contre le VIH/Sida au Burkina Faso (REGIPIV-BF) a bénéficié d’un appui financier de l’UNICEF pour mettre en œuvre un projet dans la région du Centre axé sur l’élimination de la Transmission mère-enfant (TME) du VIH SIDA. Créé le 16 juin 2001, le REGIPIV-BF est présent dans les 13 régions du Burkina Faso et travaille avec 84 associations actives dans 42 provinces.
Le projet dont il a été question le 15 février est consécutif à un autre qui a été mis en œuvre dans la même région au cours du deuxième semestre 2017 et qui a donné des résultats satisfaisants. D’une manière générale, le projet qui avait une durée de 6 mois visait à faire passer le taux de TME à 2% . Le 15 février dernier, le REGISPIV-BF a organisé un atelier avec ses différents partenaires pour diffuser les résultats engrangés par ce projet. L’ouverture de l’atelier a été présidée par le directeur régional de santé du Centre, le Dr Thomas Ouédraogo.

Selon le coordonnateur national du REGIPIV-BF, Adama Ouédraogo le projet est mis en œuvre par des acteurs communautaires (associations et réseaux d’associations) qui font la permanence au sein des formations sanitaires pour accompagner les femmes déjà dépistées afin que leurs enfants ne soient pas infectés. « Nous travaillons à ce que le partenaire conjoint puisse lui aussi venir se faire dépister », a-t-il déclaré. Optimiste, il pense que d’ici 2020, il est possible de faire baisser le TME à 2% contre 5% actuellement.
L’objectif de l’atelier était de présenter les acquis du projet, relever les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre et annoncer les perspectives pour la suite dans la bataille contre le VIH-SIDA.
Selon le Dr Thomas Ouédraogo, le bilan du projet est satisfaisant car selon lui, les activités qui étaient programmées et planifiées ont été réalisées.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net