Cinq hommes d’affaires burkinabè ont annoncé lundi, un don de 2 milliards 580 millions de FCFA pour la construction d’infrastructures à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

Huit hommes d’affaires ont reçu lundi matin à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), leurs toges de professeurs associés, en présence du président du Faso Roch Kaboré, selon la radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Ce sont Mahamoudou Bonkoungou (EBOMAF), Apollinaire Compaoré (Planor Afrique), Lassiné Diawara (Banque, Industries), Rimon Hajjar (Boulangeries Wend-Konta), Inoussa Kanozoé (KANIS), Hamidou Ouédraogo dit Hamid Carreau (Ramadan), Mamounata Velegda (Agro-alimentaire) et Idrissa Nassa (Coris Bank).

Cinq d’entre eux ont annoncé un appui de 2 milliards 580 millions de FCFA pour la construction d’infrastructures à l’ENAM.

« Je tiens à réaffirmer notre engagement à soutenir les réformes en cours à l’ENAM (…).

Afin d’apporter son soutien pratique et pragmatique à cette nouvelle vision, le groupe Coris (Banque et assurances) que je dirige, a décidé de soutenir la construction de l’amphithéâtre prévue dans le programme de rénovation, avec une enveloppe de 500 millions de FCFA.

Le groupe Planor (Téléphonie, Assurances, Banque) dirigé par Monsieur Apollinaire Compaoré apporte son soutien à la construction de l’amphithéâtre avec une enveloppe de 500 millions de FCFA ;

Monsieur Mahamoudou Bonkoungou du groupe Ebomaf (BTP, Banque) apporte une contribution de 540 millions de FCFA.

Monsieur Inoussa Kanozoé du groupe Kanis (Commerce générale, Cimenterie) a décidé de construire et d’équiper la bibliothèque pour un montant estimé à 640 millions de FCFA.

Le groupe Ramadan (Commerce générale) dirigé par Monsieur Hamidou Ouédraogo a proposé la construction et l’équipement de la cafétéria pour un montant de 400 millions de FCFA », a déclaré Idrissa Nassa, selon des images de la RTB.

Le président du Faso Roch Kaboré a félicité les récipiendaires pour leurs distinctions et a salué l’appui financier apporté par certains d’entre eux à l’ENAM.

« Le capital humain est le première richesse d’un pays. (…) Nous sommes fiers de constater que les opérateurs économiques, un certain nombre, ont accepté adhérer à cette philosophie. Ce qui sera un plus pour les énarques puisque ça leur permettra d’étudier, d’apprendre dans de meilleures conditions et de pouvoir servir l’Etat burkinabè », a confié le chef de l’Etat à la RTB.

Agence d’information du Burkina