Le paysage syndical burkinabè, particulièrement dans le monde de l’éducation va s’enrichir d’un nouveau syndicat, celui des Instituteurs certifiés (IC) et instituteurs adjoints certifiés-adjoints (IAC) dénommé Syndicat national des Instituteurs Adjoints Certifiés et Certifiés du Burkina Faso( SYNIACCB).
Très mécontents du sort qui leur est réservé dans la rédaction du statut valorisant de l’enseignant en cours à Koudougou, les praticiens de l’éducation nationale ont décidé de prendre leur destin en main en se regroupant pour faire entendre leur cause.
La création de ce syndicat est tout sauf une surprise. Début le début des négociations entre la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) et le gouvernement, les débats sur le sort des instituteurs certifiés et instituteurs adjoints certifiés font rage sur la toile.
Ceux qui tiennent la craie tous les jours devant les élèves estiment que la Coordination où ils ne sont pas représentés, ne prend pas en compte leurs intérêts.
Et comme on n’est mieux servi que par soi-même, ils ont déposé une demande de reconnaissance de leur syndicat auprès du ministère de l’Administration territoriale, ce qui leur permettrait de défendre légalement leurs intérêts.
On va sans doute assister à une recomposition en profondeur du paysage syndical dans le secteur de l’éducation nationale, le département le plus important de la fonction publique avec près 90 000 agents.

Dominique Koné
Kaceto.net