« Nous sommes légitimes et légaux », a affirmé dimanche le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) Eddie Komboïgo, alors que son leadership est vivement contesté au niveau interne.

« Nous sommes légitimes. Nous sommes légaux. Il n’y a pas de raison que l’on recule », a clamé dimanche le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) Eddie Komboïgo, lors d’une AG des femmes de sa formation politique.

« Le message est bien passé, vous avez vu, la mobilisation est massive et cela montre que le CDP est le premier parti du Burkina. Il ne faut pas qu’on se leurre, cela va faire peur à certaines personnes, tout ce qui se passe, c’est parce qu’ils voient que le CDP renait de ses cendres et la direction du CDP mène un travail fantastique », a-t-il ajouté.

Le CDP traverse depuis quelques semaines une crise interne entre partisans de Eddie Komboïgo et ceux de Kadré Désiré Ouédraogo, à propos du nombre des membres du bureau politique du parti.

Si Kadré Désiré Ouédraogo a déjà annoncé en février dernier, sa candidature pour la présidentielle en 2020, Eddie Komboïgo a affirmé qu’il appartient au parti de choisir son représentant au moment opportun.

« Le moment venu, le CDP choisira démocratiquement son candidat et l’accompagnera jusqu’au succès en 2020 », a expliqué M. Komboïgo.

Lors de l’Assemblée générale de dimanche, les femmes conduites par Cathérine Ouédraogo ont réaffirmé leur soutien à Eddie Komboïgo.

« Eddie Komboïgo est sorti d’un congrès et démocratiquement élu (en mai 2018) ce qui est une première. Il doit mener le parti à bon port […] Donc jusqu’à preuve du contraire, nous sommes derrière Eddie Kombeogo et si après le congrès qui va investir le candidat, que ce soit Eddie Kombeogo ou Catherine Ouédraogo, ou quelqu’un d’autre, ça sera cette personne que nous allons soutenir », a ajouté la responsable en charge de la mobilisation des femmes du CDP.

Agence d’information du Burkina