Le Fonds vert pour le climat au Burkina Faso (FVC/BF) a initié mardi, un atelier de formation au profit de vingt-sept cadres nationaux, afin de mettre en place, un pool d’experts de développement de projet pour une mobilisation accrue des financements devant faire face aux changements climatiques.

« Les changements climatiques nécessitent donc des investissements énormes pour une mise en œuvre efficiente des différentes actions planifiées », a affirmé le ministre en charge de l’Environnement, de l’Economie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassière.

Il a rappellé que le FVC/BF est l’objet de toutes les convoitises ces dernières années en tant que plus grand fonds climat mais la mobilisation des financements requiert des compétences et c’est ce qui justifie la tenue de la présente session de formation.

Bassière s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’ouverture d’une session de renforcement de quatre jours, au profit des cadres burkinabè sur le développement de projet pour l’accès aux fonds climats.

Nestor Batio Bassière a précisé que malgré l’existence de plusieurs fonds climats dont le FVC/BF, les différents Etats peinent à y accéder, car selon lui, l’une des principales contraintes, reste la capacité limitée des pays à développer des projets répondants aux critères et conditionnalités desdits fonds.

Le ministre en charge de l’Environnement, a expliqué qu’en mars dernier, le FVC /BF et le gouvernement a organisé une rencontre nationale avec une soixantaine d’acteurs publique des collectivités territoriales, du secteur privé et des organisations sur la question de la mobilisation du financement du fonds vert.

Cette plateforme d’échanges avait pour objectif de renforcer la synergie d’actions entre les parties prenantes pour une mobilisation plus accrue des financements du Fonds vert et à relever le renforcement des capacités techniques des acteurs comme l’un des défis majeurs », a-t-il soutenu.

De son avis, les changements climatiques constituent de nos jours une réalité avec des conséquences « désastreuses » sur la vie de nos communautés d’où l’engagement du Burkina Faso au protocole de Kyoto en 2005 et à la Convention des Nations Unies en 1993 dans la lutte contre les changements climatiques.

A en croire, l’autorité nationale désignée FVC/BF,Issaka Ouédraogo, le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays rencontrent des difficultés en matière d’élaboration de projets climats liés entre autres, à la méconnaissance des procédures et mécanismes.

« L’objectif principal de la présente formation est de renforcer les capacités des cadres nationaux des ministères et structures clés du pays à la maîtrise des procédures et techniques de formulation de projets pouvant répondre aux critères des fonds climats », a- t-il confié.

Issaka Ouédraogo, a enfin souligné que cette formation permettra au Burkina de disposer d’une compétence nationale pour la conception de projets et programmes « bancables »

Agence d’Information du Burkina