Ceci est un communiqué du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) dans lequel il apporte son soutien aux responsables des médias publics qui font face à une grève des agents depuis des semaines, paralysant ainsi le fonctionnement normal des services.
Le parti au pouvoir y voit par ailleurs une volonté des syndicats de créer la "chienlit" dans les médias et rappelle que le droit d’aller ou pas en grève est garanti par la constitution.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) soutient les démarches du gouvernement en vue de trouver une sortie de crise dans le mouvement d’humeur observé depuis le 19 août 2019 par les travailleurs des médias publics.

Le MPP apprécie à sa juste valeur les mesures prises par les responsables des médias publics (RTB et des Editions Sidwaya) pour relancer le travail dans leurs directions générales respectives.
Si notre parti se félicite des initiatives engagées au niveau gouvernemental, pour un aboutissement des négociations, il dénonce, par contre, avec fermeté les tentatives de blocage des efforts de certains syndicalistes de saper les démarches en cours et d’empêcher de nombreux agents de reprendre le travail.

Face à cette situation délétère savamment entretenue par certains, le MPP apporte son entier soutien au gouvernement et aux directions générales de la RTB et des Editions Sidwaya. Il rappelle que le droit de grève et le droit du travail inscrits dans la Constitution, s’appliquent à tous les Burkinabè. Nous sommes dans une République qui garantit la liberté de penser et d’agir. Tout comme est garantie la liberté d’aller en grève ou pas.

Par conséquent, le MPP ne saurait tolérer la chienlit que les syndicalistes veulent installer dans les médias d’Etat. Il condamne énergiquement les actions de sabotage qui obéissent plus à un combat politique que syndical.

Le MPP invite le gouvernement à prendre toutes les mesures afin de faciliter une reprise de travail dans la sérénité et la quiétude pour tous les agents du ministère de la Communication désireux de respecter leur contrat de travail vis-à-vis de l’Etat et du peuple burkinabè.

Le porte-parole du Parti