L’annonce le 18 octobre à Paris de sa candidature à la présidentielle de 2020 n’est vraiment pas une surprise tant elle était attendue depuis longtemps. Depuis son départ de la présidence de l’Assemblée nationale en février 2019, Guillaume Soro est entré toute suite en campagne électorale en effectuant de longs séjours dans plusieurs localités de la Côte d’Ivoire à la rencontre de ses compatriotes.
Puis, il a pris son bâton de pèlerin pour aller s’entretenir avec la diaspora ivoirienne éparpillée dans le monde, surtout en Europe. C’est d’ailleurs à Paris, où il avait animé avec succès un meeting en août dernier qu’il a publié sa décision de briguer la magistrature suprême dans son pays. Une annonce qui lui confère un statut assez particulier, car, à l’évidence il n’est plus un citoyen ordinaire, mais un potentiel président.
Le timing est bien calculé après la tentative d’arrestation dont il a révélé avoir été récemment victime en Espagne et contre laquelle, une plainte a été déposée en son nom par un célèbre cabinet d’avocat espagnol.
Le président Ouattara croyait s’être débarrassé de celui qui a été son bras droit dans la conquête du pouvoir, en l’obligeant à quitter son poste de président de l’Assemblée nationale. Peine perdue ! Pis, il pourrait même être d’ici 2020, son cauchemar !

Kaceto.net