Le bilan de l’attaque terroriste menée le 8 janvier 2020 contre un camp militaire à Chinagodar dans l’ouest du Niger, s’élève à 89 militaires tués. « Ce sont 89 corps qui ont été retrouvés à la suite des différentes opérations de ratissage, après l’attaque », ont annoncé ces sources. Ce nouveau bilan n’a pas été confirmé par le gouvernement.

Cependant, ce sont 89 corps qui ont été enterrés samedi au carré des martyrs dans l’enceinte de l’escadrille militaire de Niamey, en présence des proches et des frères d’armes des victimes, ont rapporté des sources concordantes.

Le bilan provisoire précédemment communiqué par le ministère nigérien de la Défense faisait état de 25 soldats nigériens tués et de 6 autres blessés dans cette attaque. Tandis que 63 terroristes ont été « neutralisés et plusieurs motos calcinées », grâce à la riposte menée « avec l’appui aérien combiné de l’armée de l’air nigérienne et de nos partenaires », selon la même source.

Cette attaque terroriste intervient un mois après la mort de 71 militaires nigériens le 10 décembre dernier dans une attaque d’une rare violence menée par plusieurs centaines de terroristes lourdement armés à bord de colonnes de véhicules et de motos, contre leur garnison près d’Inates, dans la région de Tillabéry, également près de la frontière avec le Mali.

Par ailleurs, le 25 décembre dernier, 14 autres éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes ont été tués et un autre a été porté disparu, dans une attaque terroriste contre leur convoi près de Sanam (ouest), toujours à proximité de la frontière malienne, selon un communiqué du ministère nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

Le nord du Mali abrite depuis près de six ans plusieurs groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements islamistes, ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d’autre de la frontière commune aux deux pays, longue de plus de 800 kilomètres.

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