Le 27 janvier 2020, s’est ouvert à Ouagadougou, dans la salle de conférence du ministère de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur (MIABE), la session 2020 du comité de suivi des recommandations du forum national de la diaspora tenu en juillet 2018.

Venus des quatre coins du monde à l’exception de la délégation asiatique qui n’a pu faire le déplacement, les participants ont planché durant quarante-huit heures sur les meilleures approches pour une implication plus effective des Burkinabè qui vivent à l’étranger dans le développement économique et social de leur pays.
C’est en juillet 2018 que le forum national de la diaspora a été organisé au Burkina Faso. A cette occasion, d’importantes recommandations avaient été prises, allant notamment dans le sens d’une approche plus inclusive et participative des Burkinabè de l’extérieur dans la gouvernance nationale.
Le ministre de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébeogo, qui a présidé l’ouverture des travaux, a rappelé que c’est pour donner forme à ces recommandations que le conseil des ministres en sa séance du 1er février 2019, avait adopté le rapport général dudit forum ainsi que les recommandations qui en ont émergé. Toute chose qui a contribué par la suite à l’adoption d’un décret portant création, composition, attributions et fonctionnement du comité de suivi.
C’est cette instance qui a donc tenu une rencontre dans la capitale burkinabè, avec à son ordre du jour, deux points essentiels : analyse, amendement et soumission au conseil des ministres du rapport provisoire de l’évaluation diagnostic du Conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur (CSBE) et la stratégie nationale de gestion de la diaspora (SNGD).
Les participants venus de l’étranger se sont dits heureux d’être associés aux travaux. Ils sont d’autant plus enthousiastes qu’ils souhaitent être plus impliqués dans les questions économiques auxquelles ils tiennent particulièrement, une préoccupation est bien perçue par les autorités burkinabè. Selon elles, l’objectif visé par la SNGD est justement de créer de meilleures conditions pour canaliser et maximiser la contribution de la diaspora estimée entre 9 et 10 millions de personnes, vers des projets structurants à même de pouvoir soutenir le développement national.

Juvénal Somé
Kaceto.net