La santé sexuelle et reproductive constitue une source de préoccupation à l’échelle mondiale. Et plus particulièrement sur le continent africain dont la population globale connait l’une des plus fortes croissances. C’est dans ce contexte qu’une signature de convention portant sur un projet de plus d’1 milliard de FCFA est intervenue, ce jeudi 12 mars 2020, à Ouagadougou. Plus précisément, dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération. Elle a rassemblé autour de la même table, le gouvernement du Japon représenté par son ambassadeur, ainsi que le représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso.

Tamotsu Ikezaki et Auguste Kpognon. Respectivement ambassadeur du Japon au Burkina Faso et représentant résident de l’UNFPA, ont signé ce jeudi 12 mars 2020, une convention de partenariat portant sur la mise en œuvre d’un projet dit de "renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso".
D’une durée de trois ans, l’initiative est financée à hauteur de plus d’un milliard de FCFA. et a pour ambition, selon les officiels, de contribuer à réduire de 10% les grossesses chez les adolescentes et les mariages d’enfants.
La prévalence des mutilations génitales féminines, autre axe d’intervention du programme, est aussi prévue pour être réduite de 5%, sur l’ensemble de la durée de mise en œuvre de l’initiative. Enfin, le taux d’achèvement des filles au niveau de l’enseignement secondaire devra être accru de 5% également.
Les régions concernées sont au nombre de 2 : il s ‘agit de celles du Centre et du Centre-ouest. Deux organisations sont chargées de la bonne mise en œuvre du projet ; la fondation Kimi fondée par l’épouse du Chef de l’Etat burkinabè, et l’association burkinabè pour le bien-être familial, ABBEF. Ces deux structures associatives bénéficieront de l’appui technique de la Japanese organization for international in family planning.

Juvénal Somé
Kaceto.net