Le collectif syndical a jugé injuste, la suspension de salaires d’au moins 675 travailleurs, en grève contre l’élargissement des impôts aux primes et indemnités des agents publics, déjà en vigueur dans le privé et dans le parapublic.

« A la date du mardi 31 mars, 675 travailleurs ont vu leur salaire être suspendu. (…) Les chiffres peuvent évoluer », a indiqué le secrétaire général de la fédération des syndicats de l’Education, Souleymane Badiel au site burkina24.com.

« Cette mesure jugée « répressives injustes » par le porte-parole des syndicats en lutte, Bassolma Bazié, serait la conséquence d’une grève observée du 16 au 20 mars 2020 par des fonctionnaires en lutte contre l’extension des impôts (IUTS) sur les primes et indemnités des agents publics, en vigueur depuis 2012 dans le privé et le parapublic.

Selon Bassolma Bazié cité par le média en ligne, « plus de 90 % des travailleurs dont les salaires ont été suspendus relèvent du ministère de l’éducation ».

« Parmi les travailleurs dont les salaires ont été suspendus, on compte des travailleuses en congé de maternité, des agents en stage dans les écoles de formation », a-t-il ajouté.

Les syndicats ont appelé les travailleurs « à la sérénité », en les assurant que toutes les actions nécessaires seront mises en œuvre pour obtenir l’annulation de cette mesure.

Agence d’information du Burkina