Le Syndicat national des agents des télécommunications (SYNATEL) a animé une conférence de presse le pour donner les raisons du sit-in en vigueur depuis sptembre le 20 septembre dernier.

La situation de crise que traverse actuellement l’Office national des télécommunications (ONATEL), interpelle l’Etat burkinabè à prendre ses responsabilités, a déclaré le secrétaire général du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) Soulemane So, au cours d’une conférence de presse, mardi soir à Ouagadougou.

La rencontre avec les journalistes avait pour objectif de porter à la connaissance de l’opinion publique la situation de crise qui prévaut à l’ONATEL, depuis une semaine.

« L’entreprise est en train d’être vidée de sa substance. La qualité de service se dégrade, les clients souffrent avec les services de l’ONATEL, il n’y a plus d’embauches, les compétences sont brimées… », a dépeint, Soulemane So, dans sa déclaration liminaire.

Pour le SG du SYNATEL, le syndicat a des présomptions de fuites énormes de capitaux. « Et l’Etat doit réagir pour normaliser la situation », a ajouté M. So.

A l’entendre, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est « le mépris avec lequel les problèmes des travailleurs sont traités ».

En effet, selon Souleymane So, face à tous les problèmes que rencontre l’entreprise, le Directeur général (DG) de l’ONATEL, Sidi Mohamed Naïmi a été interpellé.

« Pendant que les travailleurs, après un long temps, attendaient que la direction générale apporte des réponses à la plateforme revendicative, le DG a dit qu’il s’absenterait tout en refusant d’en donner les motifs », a déploré le responsable syndical.

Il a aussi souligné que c’est ce mépris et ce manque de considération du DG vis-à-vis des travailleurs qui sont dénoncés à travers ce mouvement d’humeur.

Et de préciser que les travailleurs sur toute l’étendue du territoire national observent le mot d’ordre de sit-in depuis le mardi 20 septembre dernier.

La privatisation partielle de l’Office national des télécommunications (ONATEL) a été autorisée par la loi 058/98/AN du 16 décembre 1998. Elle est intervenue huit années après, soit le 29 décembre 2006, avec Maroc Télécom comme repreneur et partenaire stratégique

AIB