Du politiquement incorrect. Un rapport du ministère allemand de l’Intérieur sous la main de Stephen Kohn, fonctionnaire allemand devenu lanceur d’alerte, conteste le récit officiel du coronavirus.

Dans ce document de 83 pages, l’auteur, aussitôt suspendu, son ordinateur portable confisqué, dénonce le covid-19 comme une « fausse alerte mondiale » et remet en cause le bien-fondé des mesures de confinement qui ont concerné 3,4 milliards de personne, soit la moitié de la population mondiale. En gros, le rapport apporte les constats suivants :

 La dangerosité de la Covid-19 a été surestimée et n’a a aucun moment dépassé le niveau normal.

 Dans le monde, en un quart d’année, il n’y a pas eu plus de 250 000 décès dus au Covid-19, contre 1,5 million de décès [25 100 en Allemagne] lors de la vague de grippe 2017/18.

 Le nombre de personnes qui meurent à cause des mesures imposées du « Covid-19 » par l’État est plus élevé que le nombre de personnes tuées par le virus.

Kohn avait initialement divulgué le rapport le 9 mai au magazine libéral-conservateur Tichys Einblick, un média alternatif qui n’a pas pu faire installer le débat. Dès le lendemain, soit le 10 mai, le ministère allemand de l’Intérieur précisait que Stephan Kohn « a résumé et diffusé son opinion privée » dans ce document. « Cette “analyse” menée de manière indépendante a eu lieu en dehors de la compétence factuelle de l’auteur et de l’unité organisationnelle » pour laquelle il travaillait, explique le ministère.

Le rapport avait été validé par un comité scientifique composé d’experts médicaux issus de plusieurs universités allemandes. Ce groupe d’une dizaine de scientifiques a apporté son soutien à l’étude le 11 mai, attirant l’attention de l’opinion publique allemande. A partir du 23 mai, le journal allemand Das Bild reprend le dossier et titre : « les conséquences dramatiques des mesures anti-coronavirus : 52 000 opérations contre le cancer retardées ». Le débat est lancé.

Financial Afrik