Le Cadre sectoriel de dialogue du secteur des « Transformations industrielles et artisanales (TIA) », constitué du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat (MCIA), du ministère de l’Energie, celui de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé une rencontre hier 12 août à laquelle était conviée la presse. L’objectif étant de faire le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des actions et mesures du PNDES au cours du premier semestre 2020. C’était sous la présidence du ministre du Commerce et de l’industrie, Harouna Kaboré.

Dans son allocution, Harouna Kaboré, président du CSD-TIA, a remercié les acteurs pour les résultats engrangés au cours de l’année 2020 et les a invités à redoubler d’efforts et d’engagements afin que l’économie puisse contribuer significativement à répondre aux fortes aspirations des populations en termes de bien être socio- économique. Selon lui, le bilan est impacté par la crise sanitaire et sécuritaire qui frappe notre pays, avec, dit-il de nombreuses conséquences sur la
« disponibilité des ressources, sur la réalisation d’un certain nombre d’activités ».
A titre illustratif, il a cité l’annulation de la SAMAO, de la Semaine nationale de la Culture (SNC) et du SIAO. Cependant, a-t-il déclaré, ensemble, les travailleurs des départements constitutifs dudit cadre, malgré les crises sécuritaire et sanitaire notamment de la COVID 19, ont réalisé un taux de 20,65%.
D’après le ministre Kaboré, les acteurs économiques ont maintenu leur ardeur et conjugué les synergies d’actions afin de relever les défis liés à la promotion de la bonne gouvernance économique. Mais aussi, à l’amélioration de l’accès aux services énergétiques de qualité, au développement d’un secteur industriel et artisanal compétitif à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents, au développement d’infrastructures de qualité et résilientes pour favoriser la transformation structurelle de l’économie.

Il a donc félicité la résilience des acteurs du privé avec qui travaillent les trois ministères concernés pour faire face à la situation. Pour ce faire, le ministre a souligné les efforts du secteur de l’énergie à travers l’obtention d’un groupe électrogène d’une cinquantaine de mégawatts, un facteur essentiel de production et aussi pour continuer la transformation industrielle et artisanale.
Au ministère de la culture, ce sont des séminaires de formations pour le renforcement des capacités des acteurs du domaine qu’a retenu Harouna Kaboré.
Pareil en ce qui concerne le ministre du Commerce où le renforcement de capacités des acteurs de l’artisanat vise à faire en sorte que le code des investissements puisse bénéficier davantage aux acteurs du secteur, lesquels pourront par la suite proposer des produits locaux de qualité.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net