Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) tire un bilan ’’satisfaisant’’ de la grève des agents des médias public, observée, du 3 au 5 octobre sur toute l’étendue du territoire national.

Faisant le point du mouvement d’humeur des agents des médias publics, mercredi soir, au troisième jour de grève M. Sidiki Dramé a relevé que « depuis le 3 octobre 2016 à minuit, la mobilisation et l’engagement ont été sans faille ».

Ce bilan dressé par le responsable syndical tient compte de la mobilisation aussi bien à Ouagadougou que dans les autres villes du pays.

A l’entendre, la mobilisation et la réussite ont été pratiquement à 100% partout.

L’organisation pratique des trois jours d’arrêt de travail a été matérialisée par l’observation de piquets de grève.

A cause de ce mouvement d’humeur, les programmes de la radio et de la télévision publique ont été fortement perturbés. En effet, il n’y a pas eu, par exemple de journaux télévisés ou parlés durant tout le temps de la grève.

Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il s’est vu contraint de tirer un double numéro (pour les journées de lundi et de mardi). Ce journal n’est pas paru ce mercredi.

Les revendications concernent les agents de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), des Editions Sidwaya (presse écrite d’Etat), du Service d’information du gouvernement (SIG) et des Directeurs de communication et de presse ministériel (DCPM).

Dans leur plate-forme revendicative, ils exigent, entre autres, l’élaboration et l’adoption d’un statut particulier pour l’amélioration conséquente de leurs conditions de vie et de travail, le reclassement de certains agents bloqués depuis 2004 et une compensation pour ceux qui sont décédés et ceux qui ont été admis à la retraite et l’harmonisation et la hausse de l’indemnité de code vestimentaire.

Une semaine après un sit-in d’avertissement, le 1er septembre 2016 devant le ministère de tutelle, ils ont réussi le 7 septembre dernier à paralyser le fonctionnement de la radio et de la télévision publique, en boycottant les programmes.

APA
Kaceto.net