La révision mardi du Code électoral vise à favoriser des élections libres et transparentes dans un contexte de terrorisme, a indiqué jeudi le ministre de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo.

L’adoption du nouveau code électoral par l’hémicycle le mardi passé, cristallise les débats tant au niveau des acteurs politiques qu’au niveau de l’opinion publique.

Jeudi, le ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo a indiqué que cette révision vise à assurer des élections présidentielles et législatives libres et transparentes en novembre.

Depuis 2016, le pays fait face à des attaques terroristes qui ont coûté la vie à environ un millier de personnes et occasionné le déplacement de de près de 800 mille autres, a rappelé le ministre.

Il a précisé que la modification du code électoral est intervenue après un consensus issu de plusieurs rencontres entre la majorité et l’Opposition politique.

Au titre des changements opérés, Siméon Sawadogo s’est appesanti sur la prise en compte des cas de force majeure dans le défaut d’enrôlement dans certaines localités, l’harmonisation de la durée campagne électorale pour les législatives avec la présidentielle à vingt et un jour.

Il y a également la réduction du délai des requêtes de 7 jours à 72 heures, du délai de dépôt des déclarations de candidatures des législatives à 60 jours au lieu de 70 jours.

Le ministre d’Etat Sawadogo a souligné que la proposition de prendre en compte les cas de force majeure dans l’organisation et la validation des élections de novembre 2020, permet de résoudre la contrainte liée à la probabilité de ne pas tenir des scrutins sur une partie du territoire national.

« L’objectif du gouvernement consiste à mettre tous les instruments nécessaires pour permettre aux Burkinabè de voter tranquillement et d’exprimer leur choix », a-t-il soutenu.

Agence d’Information du Burkina