Après son meeting de lancement de sa campagne à Bobo le 5 novembre, Roch Marc Christian Kaboré était à Fada N’Gourma le 7 novembre et le lendemain 8 à Tenkodogo. Dans ces deux chefs-lieux de région, il s’est entretenu avec les populations sur les thèmes de la sécurité, du rejet des conflits intercommunautaires et de construction des routes. Parlant de sécurité, il a indiqué que " notre armée a les capacités de venir à bout de l’hydre terroriste" et que tout est mis en œuvre pour ramener la quiétude et favoriser la réinsertion des déplacés internes.
Il s’est engagé à doter la région d’infrastructures socio-économiques afin que les populations, en particulier les jeunes et les femmes puissent mener leurs activités génératrices de revenus.

Après Fada, le cap a été mis sur Tenkodogo, chef-lieu de la région de Centre-Est.
Devant une forte foule qui l’a attendu des heures durant, Roch Marc Christian Kaboré a d’abord demandé une minute de minute de silence en hommage aux victimes du terroristes. "Il y a cinq ans, c’est grâce à vous tous ici mobilisés que j’ai été lu président du Faso" a t-il déclaré d’entrée de jeu, avant de solliciter le suffrage des citoyens de la région pour gagner à nouveau l’élection et poursuivre le "travail entrepris depuis cinq ans".
Pour lui, "ce n’est ni la force, ni la connaissance qui donne le pouvoir, mais Dieu".
Evoquant son bilan, il a déclaré que "beaucoup de choses ont été faites depuis cinq et nous aurions pu faire plus s’il n’y avait pas le terrorisme". Il considère qu’un élu doit apporter des solutions aux problèmes des gens . "Si tu es élu que tu ne régler pas les problèmes, vaut mieux rester chez toi", a t-il poursuivi.
Il dit avoir bien noté les préoccupations de la région : accès à l’eau, construction des centres de santé et surtout d’infrastructures routières pour faire la jonction avec les pays voisins comme le Togo et le Ghana.
Evoquant la question de la cohésion sociale, il estime que nous devons éviter de créer ou d’alimenter les conflits intercommunautaires, d’autant que depuis la Haute-Volta jusqu’au Burkina, les Burkinabè ont toujours vécu dans la cohésion sociale et la coexistence pacifique. "C’est une obligation pour nous de travailler à renforcer la cohésion nationale, à développer notre pays et non le détruire", a t-il conseillé.
A l’attention des militants et sympathisants, il leur a demandé d’aller vers les électeurs pour les mobiliser et leur montrer comment voter afin d’assurer sa victoire au soir du 22 novembre 2020.

Dominique Koné
Kaceto.net