A cause des menaces sécuritaires, les acteurs politiques en lice pour le double scrutin du 22 novembre 2020, semblent avoir banni plusieurs communes de la région de l’Est, préférant une discrète campagne dite de proximité.

Des communes entières de la région de l’Est sont jusque-là en marge de la campagne électorale pour le double scrutin du 22 novembre 2020.

La raison, ces localités sont inaccessibles du fait de l’insécurité. Les acteurs politiques redoutent en effet d’éventuelles exactions d’individus armés qui seraient toujours actifs dans les localités frontalières, notamment.

C’est le cas de Botou et de Logobou dans la province de la Tapoa, de Foutouri et de Bartiebougou dans la Komondjari et de Madjoari dans la Kompienga.

Dans la commune de Fada N’Gourma, des villages tels que Nagré, Natiaboani, Tanwalbougou et Matiacoali ne vivent pas l’évènement électoral dans toute sa plénitude.

Pas question d’y organiser des meetings et autres grands rassemblements.

Ainsi, comme stratégie de campagne, les hommes politiques qui ont des représentants dans ces localités, ont opté pour le porte-à-porte afin de faire passer leurs messages. Une campagne de proximité qui se fait dans la discrétion totale.

Agence d’information du Burkina