Depuis 2017, au Sahel, les violences incessantes ont conduit des centaines de milliers de familles à fuir leurs villages pour s’installer dans un endroit plus sûr où il n’y a pas forcément d’établissement scolaire.

A ce jour, 4 millions de filles ont dû abandonner l’école en raison de l’insécurité au Sahel. L’information a été donnée par l’ONG Plan international lors d’un nouveau rapport publié à la mi-mars 2021. Les filles souffrent le plus de cette situation, car elles seraient 2,5 fois plus susceptibles de se retrouver déscolarisées dans les pays touchés par les conflits.

Toujours selon le rapport de Plan international, les discriminations, les inégalités de genre, et la pauvreté se sont ajoutées aux facteurs sécuritaires et quelques fois climatiques pour aggraver les conditions des jeunes filles au Sahel. À cela s’ajoutent le poids des traditions et les très longues distances à parcourir pour rallier une école.

Néanmoins avec le concours des États et le soutien des ONG, des alternatives d’éducation sont mises en place pour que les filles ne soient pas systématiquement pénalisées. Rappelons qu’au Sahel, une fille sur trois n’a jamais mis les pieds à l’école, ou y est allée pendant une année seulement (toujours selon les chiffres de Plan international).

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