Le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a officiellement lancé, le 29 avril 2024, à la grande mosquée de Dioulasso-Ba, la mise en tourisme des activités de la Semaine nationale de culture. C’était en présence de son homologue nigérien, le colonel major, Abdourahamane Amadou, et des acteurs du secteur du tourisme

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a rappelé qu’à la 20 ème édition de cet événement culturel, une phase pilote de la mise en tourisme a été expérimentée. " Ce qu’il faut dire, c’est que nous sommes ressortis avec beaucoup d’enseignements de satisfaction", a t-il dit.
Cette année, sur la base de ces enseignements tirés, la mise en tourisme de la SNC est lancée pour permettre aux festivaliers burkinabè et ceux venus d’ailleurs, de pouvoir saisir cette opportunité pour aller à la découverte du patrimoine touristique de la région des Hauts-Bassins et plus particulièrement de la ville de Bobo-Dioulasso et ses environnants.
Les activités touristiques, affirme-t-il, sont organisées pour mettre en exergue nos sites patrimoniaux qui ont enregistré selon le ministre d’Etat, 519784 visiteurs en 2021 et généré 55, 7 milliards de nos francs.

Lors de la présente édition de la Semaine nationale de la culture, les activités touristiques prévues sont des émissions radiophoniques, les renforcements des capacités des guides touristiques, les séjours touristiques organisés par l’ONTB et des excursions touristiques au profit des festivaliers.
Les sites qui seront visités, précise le ministre Ouédraogo, sont le village de Koro, le musée Sogossira Sanou, le mausolée Guimbi Ouattara, la forêt classée de Koua, etc.
L’ensemble de ces activités, a t-il précisé, vise à promouvoir le patrimoine touristique du Burkina Faso en général et de celui de la ville de Bobo-Dioulasso en particulier.
A l’issue de la cérémonie, les officiels ont visité la grande mosquée de Dioulasso-Ba, construite en 1873 selon le guide des lieux.

A propos de cette mosquée, le ministre nigérien, Abdourahamane Amadou a fait savoir qu’elle a une similitude avec celle d’Aghadez, dans son pays.