Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et son homologue du Liberia George Weah (en visite au Burkina Faso), ont assisté, mardi à Ouagadougou, au lancement des travaux de construction et de bitumage de l’autoroute de contournement Nord et Sud de la capitale burkinabè, a-t-on constaté.

C’est le ministre burkinabè en charge des infrastructures, Eric Bougma qui a lancé mardi matin à Gampéla (sortie Est de Ouagadougou), les travaux de cette importante route, en présence des deux chefs d’Etat.

Selon le ministre Bougma, les travaux de construction de l’autoroute débuteront dans le village de Yimdi dans la commune de Tanghin-Dassouri sous forme de circulaire ceinturant la ville de Ouagadougou.

Il a expliqué que cette voie s’étend sur 125 km, repartie en deux tronçons dont le contournement Nord qui relie la Route nationale(RN) RN1, la RN2, la RN3 et la RN4, et le contournement Sud reliant la RN4, la RN5, la RN6, et RN1.

Eric Bougouma a également précisé que l’autoroute va traverser les provinces de Kadiogo, d’Oubritenga, de Bazega et les communes de Tanghin-Dassouri, de Pabré, de Komsilga, de Koubri, de Saaba, de Loumbila, de Saponé et des arrondissements n°4 et n°8 de Ouagadougou.

« A terme, ce projet permettra de répondre à l’éternelle problématique de mobilité et de fluidité du trafic sur nos grands axes routiers, mais également de la sécurité des usagers de la route et des riverains », a-t-il indiqué.

A l’écouter, le financement de ce projet est obtenu en mode Partenariat public-privé (PPP) avec l’entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils (EBOMAF).

D’après le ministre en charge des infrastructures, le coût global du projet s’élève à 181 milliards 78 millions 341 mille 640 FCFA et l’entreprise dispose d’un délai de 36 mois pour la réalisation de cette voie de contournement de la ville de Ouagadougou.

Pour le Président-directeur général (PDG) du groupe EBOMAF, MahamadouBonkoungou, ces travaux marquent son adhésion et sa participation à la nouvelle ère de développement national amorcée au Burkina Faso depuis décembre 2015.

« Je peux vous assurer que je m’emploierai à mériter davantage la confiance placée en moi et en mon entreprise. En toute modestie, nous estimons être à la hauteur de la tâche qui nous a été confié », a-t-il conclu.