Le 13 décembre dernier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a confirmé l’arrêt qu’elle avait pris le 7 septembre 2023 suspendant l’extradition vers le Burkina de François Compaoré. Elle estime n’avoir pas reçu de garanties suffisantes que les droits de François Compaoré seront respectés au Burkina.
Le même jour, le premier ministre français, Elisabeth Borne signait un décret annulant le décret ministériel de 2020 autorisant l’extradition de François Compaoré vers le Burkina (https://kaceto.net/spip.php?article13669)
L’Etat burkinabè, en l’occurrence le MPSR2, aurait-il donc failli en ne confirmant pas les assurances apportées par le précédent régime que le mis en cause bénéficiera d’un procès libre et équitable ? C’est du moins l’interprétation que beaucoup d’observateurs avaient fait des deux décisions.
Une lecture battue en brèche par le ministre burkinabè de la Justice, Me Edasso Rodrigue Bayala dans une mise au point dans un communiqué hier 28 décembre 2023

Kaceto.net