C’est une évolution institutionnelle majeure dans l’organisation des Burkinabè de la diaspora que représente la décision prise hier 4 avril en conseil des ministres de créer le Haut conseil des Burkinabè de l’extérieur (HCBE) à la place du Conseil supérieur des burkinabè de l’étranger (CSBE).
Selon le conseil des ministres, cette réforme vise "vise à prendre en compte certaines réformes pour mieux organiser la structure et permettre la mutation du Conseil supérieur des
Burkinabè de l’étranger en Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur". D’où les innovations qui permettent "une plus grande représentation du HCBE dans les pays d’accueil à travers
la mise en place de Conseils de base, l’institution d’un scrutin de liste avec un titulaire et un suppléant pour chaque poste de délégué élu au HCBE, la prise en compte de l’Océanie dans la zone Asie-Pacifique, l’augmentation du nombre de délégués qui passe de 129 à 131 et la révision la révision du mandat du délégué au Haut Conseil des Burkinabè de
l’extérieur qui passe de trois (03) à cinq (05) ans".
Pour le ministre des Affaires, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, la mise en place du HCBE permettra "d’optimiser non seulement la contribution des Burkinabè de l’étranger au processus de développement, mais également de créer une passerelle plus efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations".
Le Burkina s’est-il enfin aligné sur les modèles du Mali et du Sénégal où l’organisation et la mobilisation de leurs diasporas donnent de résultats très encourageants depuis plusieurs années.

Kaceto.net