L’ancien ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et la promotion des langues nationales (MENAPL-N), Stanislas Ouaro vient de démissionner du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Dans une lettre adressée au 1er vice-président assurant l’intérim, Clément Sawadogo, il a annoncé sa "démission de toutes les instances du parti à compter du vendredi 8 décembre 2023".
Le ministre explique que malgré qu’il ait "été victime de manipulation, de mensonges de calomnies, de traitrise et d’abandon au sein du parti " après le coup d’Etat du 24 janvier qui a renversé le président Roch Kaboré, il a "résisté à tout", convaincu de son "engagement et partageant les valeurs du parti".
Toutefois, il soupçonne " des mains invisibles au sein du MPP" derrière son interpellation le 4 décembre dernier avec une dizaine de camarades alors qu’ils assuraient la permanence au siège du parti. Une interpellation qui constitue selon lui "la goutte d’eau qui a fait déborder la vase", et motivé son départ du parti qui a conquis le pouvoir en 2015, un an après sa création.