Soutenu par le Mouvement Agir ensemble et par 12 partis politiques, le candit Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) a lancé sa campagne le 21 octobre chez lui à Kaya, dans le Centre-Nord.
Il a annoncé entre autres, qu’il ferait rentrer les exilés politiques dont Blaise Compaoré, s’il était élu au soir du 22 novembre prochain

Le Burkina a besoin d’un nouveau départ, c’est la conviction du candidat Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) qui a lancé sa campagne le 31 octobre chez lui à Kaya, dans le Sanmatenga. Pour lui, ce nouveau départ s’impose d’autant que "la situation est peu reluisante depuis 2018 avec notamment des conflits inter communautaires, des agitations sociales", à quoi s’est ajoutée la COVID-19.
Il appelle les 12 partis politiques qui le soutiennent et les Burkinabè à la mobilisation pour "pour un changement au Burkina".
Dans un discours prononcé en français et en mooré, il considère que "si vous êtes sorties nombreux, ce n’est pas parce que c’est votre fils ou votre frère, mais parce que c’est le meilleur programme pour le redressement du Burkina. Un programme qui renferme notre rêve commun d’un Burkina de paix, de sécurité, de stabilité et de progrès partagé". Il promet un pays débarrassé de "la haine, la gabegie et pour la discipline", ce qui passe par son élection au soir du 22 novembre 2020.

"Ramener la paix et la sécurité, réconcilier les Burkinabè entre eux", voilà le credo du candidat KDO, car pour lui, notre pays "a besoin de tous ses fils pour son développement". D’où l’urgence de faire rentrer "les exilés politiques au Burkina, à commencer par Blaise Compaoré".
Brandissant son programme de gouvernement, il s’est engagé à instaurer une "nouvelle gouvernance plus vertueuses et à réaliser un progrès économique accéléré dans un Burkina moderne".
A l’endroit de la diaspora qui lui est chère et dont une délégation venue de Côte d’Ivoire a assisté au meeting, il a promis d’accorder aux Koswétos une carte d’identité biométrique de la CEDEAO et de créer les conditions de leur "participation entière au développement du pays si je suis élu".
Evoquant la question sécuritaire, il a une pensée par "les déplacés internes qui sont nombreux à Kaya" et expliqué que "c’est pour ceux qu’on se bat afin qu’ils retournent chez eux et vivre en paix.
Il a enfin rendu hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui se battent sur les différents fronts contre l’hydre terroriste.
Après Kaya, il a poursuivi son périple en se rendant à Dori le 1er novembre où il a à nouveau déroulé son offre politique.

Dominique Koné
Kaceto.net